Loi Travail, Repression, Macron? Proteste, Streiks!

Vortrag und Diskussion mit Bernard Schmid (labournet.de)

"Loi Travail, répression, Macron?

Conférence et discussion avec Bernard Schmid"

Die Auseinandersetzung um die derzeit ablaufende „Reform“ im französischen Arbeitsrecht setzt den Konflikt vom vergangenen Jahr fort. Im Frühjahr und Sommer 2016 kämpfte eine soziale Bewegung – mit Streiks, Demonstrationen, Platzbesetzungen und
Straßenkämpfen - fünf Monate lang gegen das so genannte „Arbeitsgesetz“ (Loi Travail). Dieses wurde unter François Hollande dennoch verabschiedet und trat am 08. August 2016 in Kraft. Zuvor wurden rund 2.000 Menschen bei Demonstrationen verletzt, und weitere 2.000 in Polizeigewahrsam genommen und/oder mit Strafverfolgungen überzogen. Unter dem massiven Druck des sozialen Protests musste das Gesetz jedoch an einigen Punkten entschärft werden. Unter dem neuen Präsidenten Emmanuel Macron zielt die neuerliche „Reform“ darauf ab, die damals abgeschwächten Bestimmungen nun doch noch in verschärfter Form durchzusetzen. So hatte die Regierung 2016 die Einführung einer Obergrenze für rechtswidrige Kündigungen, durch die ihr Preis für den Arbeit„geber“ von vornherein berechenbar wird, einem Kompromiss mit dem „gemäßigten“ Teil der Gewerkschaften geopfert. Nun soll sie doch noch eingeführt werden. Die neue „Reform“ unter Macron, die in den Tagen ab dem 20. November dieses Jahres in der letzten Stufe verabschiedet werden soll, beinhaltet aber auch Neues. So werden die gewählten Instanzen, über die eine „Interessenvertretung“ für die Lohnabhängigen in den Unternehmen gewährleistet
werden soll, zusammengelegt und drastisch reduziert. Erneut kommt es zu Protesten, beispielsweise fanden am 12. und 21. September sowie am 19. Oktober gewerkschaftliche Aktionstage mit Demonstrationen und Arbeitsniederlegungen
statt. Wie im vergangenen Jahr gehört zu den Protestzügen als mittlerweile ständige Erscheinung auch ein schwarz-bunter Block an der Spitze (cortège de tête). Die Polizeistrategie hat sich gegenüber der Hollande-Ära verändert und soll weniger
provokativ wirken, dennoch kommt es erneut zu Festnahmen und Strafverfolgungen. Unterdessen hat mindestens eine Berufsgruppe – die der LKW-Fahrer – durch einen Streik erreicht, dass sie von der neuen „Reform“ ausgenommen bleibt.
Darüber, über die Perspektiven der sozialen Bewegung und über die von internationaler Solidarität wollen wir in den verschiedenen Orten diskutieren

Termine
27.10.2017 | Zürich
20:00 | Kasama
Militärstr. 87


28.10.2017 | Bern
16:00 | Café Toujours
Freiburgstrasse 131

29.10.2017 | Solothurn
18:00 | Cigno Nero
Schwanengasse 1

31.10.2017 | Délémont
19:00 | La Cantine
Les Rondez

??.10.2017 | Genève
tba

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"Le conflit autour de la « réforme », actuellement en cours, du droit du travail en France prolonge le conflit social
de l’année dernière. Au printemps et pendant l’été 2016, pendant cinq mois, un mouvement social a lutté contre
la « Loi Travail » à travers des grèves, des manifestations, des occupations de place et des affrontements dans la
rue. Malgré tout, cette loi a été finalement adoptée sous la présidence de François Hollande et est entrée en vigueur
le 08 août 2016. Auparavant, environ 2.000 personnes avaient été blessées lors de manifestations. Environ
2.000 autres personnes ont été interpellées, mises en garde à vue (GAV) et/ou poursuivies devant le tribunaux.
Cependant, sous la pression d’une protestation sociale massive, la « Loi Travail » a dû être amendée et déradicalisée
sur quelques points. Sous la présidence d’Emmanuel Macron, la nouvelle « réforme » - lancée depuis août
2017 – vise à rattraper le coup et à imposer un durcissement des règles, sur les points où le gouvernement
précédent avait dû faire des compromis l’année précédente. Ainsi le gouvernement en place en 2016 avait renoncé
à imposer un plafonnement (une limite maximale obligatoire) pour les licenciements illégaux, ce qui aurait rendu
leur prix calculable à l’avance pour les employeurs. Sous Emmanuel Macron, il s’agit de réintroduire ce plafonnement.
Aussi le gouvernement actuel vise-t-il à « fusionner » de force et à limiter les institutions représentatives
du personnel dans les entreprises (délégués du personnel ; Comités d’entreprises ; Comités d’hygiène, de sécurité
et des conditions de travail).
A nouveau, un mouvement de protestation s’est mis en place. Les 12 et 21 septembre ainsi que le 19 octobre,
une partie des syndicats français ont appelé à des manifestations et des arrêts de travail. Comme l’année
dernière, les grandes manifestations syndicales ont été précédées d’un cortège de tête avec des personnes souvent
plus jeunes, et plus radicales. La stratégie de police a été modifiée par rapport à l’année dernière et se veut
moins ouvertement provocatrice. Mais il y a toujours des interpellations, suivies de procès devant les tribunaux.
En attendant, au moins un groupe social a déjà réussi à gagner, dans le sens que la future « réforme » du droit
du travail ne lui sera pas appliqué. C’est le fruit de la grève des conducteurs de camion de fin septembre.
Nous vous proposons de venir discuter des perspectives du mouvement social et de la solidarité internationale, le
31 octobre à La Cantine à Délémont."

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